Sur la Toile, chacune de nos actions est marquée à jamais, comme nos données personnelles ou nos pseudos abandonnés. Un utilisateur peut être gêné par des propos ou des actions qu’il a fait ou tenus sur internet étant plus jeune. En Californie une loi à d’ailleurs été mise en place en janvier 2015 : Le droit à l’oubli, Celui-ci permet maintenant aux mineurs d’effacer leur passé numérique afin qu‘il ne nuise pas à leur vie privée ou professionnelle future.
Il faut savoir que 600 000 millions d’ordinateurs sont connectés en permanence dans le monde, que 1.49 milliard d’humains utilisent Facebook (soit 1/7 de la population mondiale) et que 1.5 millions de comptes ont été piratés. On estime que le nombre de comptes déjà revendus avec les informations personnelles de ses propriétaires depuis la création de Facebook est de 700 000. Les informations personnelles des utilisateurs exposées sur Instagram sont rattachées à celles de Facebook. De nouvelles conditions d’utilisation du service d’Instagram ont été publiées, dans lesquelles apparaissent la volonté de Facebook de monétiser cette plateforme. Néanmoins, Instagram se réserve le droit de vendre les photos de ses membres, ce qui engendre un manque de protection des informations postées sur ce réseau social par ses utilisateurs. En 2009, Facebook s’est retrouvé au coeur d‘une polémique car il a utilisé sans l’accord des personnes leurs photos de profil pour ses propres publicités. Il a donc été forcé de revenir en arrière et de les supprimer. Cependant Facebook a avoué publiquement qu’il utilise nos données personnelles, que nous n’avons aucune obligation de les leur communiquer et qu’en conséquence, il n’avait aucune raison de nous rémunérer et que le seul moyen pour qu’elles ne soient pas utilisées pour un but lucratif était de supprimer les comptes de la plateforme. Certaines organisations comme EFF (Electronic Frontier Foundation) expliquent que les personnes ne peuvent pas vraiment comprendre si elles acceptent ou non l’usage commercial de leurs photos sur les réseaux sociaux. Donc les utilisateurs d’Instagram n’ont pas eu d’autres choix que de fermer leur compte dans les plus brefs délais. C’est d’ailleurs ce qu’a conseillé EFF. (sources: Le Monde, octobre 2015)