La dépendance aux réseaux sociaux
Le succès de Facebook a mis en évidence le phénomène de massification des pratiques de
socialisation numérique. Il est aujourd'hui de plus en plus banal de livrer délibérément des
informations personnelles et d'observer la vie des autres sur les réseaux sociaux. La généralisation
de l'exposition de soi et de la surveillance interpersonnelle pose la question des risques sociaux et identitaires
engendrés par « l'hypervisibilité » en ligne. Nous allons vous proposer de nous arrêter sur les effets du décloisonnement
des sphères privées et publiques, et sur les enjeux du contrôle de l'exposition de soi.
A partir d'entretiens réalisés auprès d'usagers de Facebook, nous allons tenter d'explorer plus en profondeur les paradoxes de la vie privée.
(Source)
La loi face aux menaces sur l’identité numérique :
Aucune loi contre l’usurpation d’identité internet n’existait avant le 8 février 2011, la loi s’intitule LOPPSI 2
(Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure). Elle contient des mesures visant
à améliorer la performance des unités de police, de gendarmerie, et de sécurité civile, ainsi que des mesures en matière de
sécurité routière, et vise à élargir la compétence des préfets.
La loi contre le harcèlement sur Internet.
9% des élèves d’un établissement
scolaire sont victimes de cyber-violence en 2011, en deux ans le résultat à doublé, il est de 18%, ce qui a amené une loi contre ce type de harcèlements.
Le harcèlement sur Internet se fait de différentes manières, mais principalement sur les réseaux sociaux ; il peut être à caractère sexuel mais
aussi physique et mental.
La gendarmerie, pour retrouver ces cyber-harceleurs, met en place des moyens d’espionnage, en se faisant passer pour la victime. Généralement
les propos tenus par les harceleurs restent très choquants.
La loi sur la surveillance interpersonnelle sur internet.
Depuis le milieu des années 2000 les activités sociales et la vie relationnelle ne
cessent de se déplacer vers les réseaux numériques où l'on peut très facilement se rencontrer, livrer des pensées intimes, exposer ses humeurs,
jouer, partager des vidéos, publier ses photos, commenter l’actualité, etc…
Loopsi 2
Le projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure 2 (Loppsi 2) a été examiné par le Sénat en première
lecture en septembre 2010, puis en deuxième lecture à la mi-janvier 2011, qui a notamment renforcé les garanties apportées à l'utilisation d'outils
technologiques dans le cadre de la répression des différentes formes de délinquance. Le Sénat a dans le même temps donné plus de pouvoir à la Commission
nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) en lui conférant une mission de contrôle des systèmes de vidéoprotection. Il a prévu, par ailleurs,
que les fournisseurs d'accès à internet soient tenus de bloquer l'accès aux sites dont le contenu est pédopornographique et afin de prévenir la
délinquance, le Sénat a préféré confier au tribunal des enfants plutôt qu'au préfet la possibilité d'instaurer un couvre-feu individuel. Les juges
pourront prononcer des peines planchers pour des délits punis de sept à dix ans de prison, alors que le gouvernement avait initialement l'intention
de rendre cette mesure applicable dès trois ans de détention.
La loi sur l’usurpation d’identité :
« Art. 226-4-1.-Le fait d'usurper l'identité d'un
tiers ou de faire usage d'une ou plusieurs données de toute nature permettant de l'identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d'autrui,
ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.
« Cette infraction est punie des mêmes peines lorsqu'elle est commise sur un réseau de communication au public en ligne. » « Art.L. 163-4-2.-Les peines
encourues sont portées à dix ans d'emprisonnement et un million d'euros d'amende lorsque les infractions prévues aux articles L. 163-3, L. 163-4 et
L. 163-4-1 sont commises en bande organisée. »
(source : Legifrance - Youtube)