Ce livre essaie plus de comprendre la psychologie des meurtriers que de juger leur acte, « Il faut toujours séparer l’acte de la personne ». Leslie Kaplan
Mobile du meurtre ?
Ce meurtre est un crime parfait car il a été commis par hasard, les soupçons sont donc impossibles puisqu’il n’y a pas de mobile, aucun lien avec la victime, pas de traces laissées et pas de témoin. Selon Damien, s’il n’y a pas de mobile, il n’y a pas de crime, ce qui est faux car l’assassinat n’est pas gratuit ; ils se trompent sur le hasard, soi-disant si objectif. Damien et Pierre sont des victimes tragiques et les mots jouent le rôle d’oracle. Damien fait du déterminisme familial : il reproduit les schémas de pensée de son grand-père. Pierre accomplit une sorte de vengeance de son grand-père Juif déporté et muet depuis son retour des camps.
Ce crime a été prémédité, les deux garçons l’ont préparé six mois à l’avance.
C’est un crime qui fut facile à commettre contrairement à ce que pensait les protagonistes. Finalement, tout le monde est capable du pire.
Titre du roman : pourquoi Fever ?
Fever, c’est la fièvre des conflits et l’accumulation des problèmes mais c’est aussi la fièvre de l’amour, la fièvre de la maladie notamment quand Damien sombre dans la folie.
La chanson Fever qui est souvent évoquée est une référence à la véritable chanson de écrite par Willy John et chantée par Peggy Lee.
Pourquoi parler de la seconde guerre mondiale ?
Leslie Kaplan voulait étudier le poids de la Shoah sur des gens qui ne l’ont pas vécu sans dénoncer quoi que ce soit.
"Penser ce n’est pas tout". Leslie Kaplan
"Le rôle de l’écrivain est d’étonner et non d’influencer le lecteur". Leslie Kaplan
Marion Vistoli et Nawal Zarbaz