Chers …
Je vous écris cette lettre dans un contexte particulier. En effet, après avoir visité le camp des Milles, j’ai fait eu de nombreuses pensées qui m’ont tourmenté. Tout d’abord, je vais vous expliquer l’histoire de ces lieux, propice à des multiples réflexions.
Le camp des Milles était une tuilerie, avant le jeudi noir, qui a été le début d’une grande crise économique mondiale. Cette crise a eu de grandes conséquences sur l’Allemagne et l’Europe. Cette situation critique a laissé place à un régime totalitaire guidé par Hitler et ses idées antisémites.
Hitler s’est servi de toute la souffrance de son peuple pour arriver à ses fins et commettre le plus gros génocide du monde envers le peuple juif, et les autres… Ce peuple, qu’il a rendu coupable de cette crise économique mondiale…
Hitler fit enfermer dans des camps de déportations tous les intellectuels qui étaient contre son régime, des artistes, des hommes de pouvoir qui menaçaient son régime. Comme j’ai pu le voir, l’ancienne tuilerie du camp des Milles est devenue camp de déportation. Des français ont envoyés dans ce camp certains artistes qui ont pu user de leur talent pour créer des œuvres. C’était une forme de rébellion intellectuelle. J’ai pu remarquer que la plupart du temps, ces œuvres évoquaient ce qui manquait le plus aux détenus. Sur une peinture murale du réfectoire, j’ai pu lire « si vos assiettes ne sont pas très garnies, puissent nos dessins vous calmer l’appétit ! » Cette peinture m’a particulièrement marqué ; elle démontre tout à fait les conditions de vie déplorables des déportés avant d’être à Auschwitz. Pour finir, cette visite au camp et les multiples documents que j’ai pu voir m’ont fait prendre conscience des conséquences du racisme, qui par différents actes peut s’aggraver jusqu’à des conditions extrêmes. Je finirais ma lettre en précisant qu’en temps de crise l’homme cherche un fautif et fait ressortir ses côtés les plus sombres.
Jossier Axel