Lettre à l’Autre
Cher inconnu, j’ai hâte de te voir arriver dans notre ville
Je suis prostré dans le coin de cette pièce sombre, séparé de toi, séparé de ton ombre
Cet endroit me rappelle une vie bien trop loin, je préfère l’oublier
Aimes-tu voyager ?
Je suis loin de chez moi, loin de tout, mais j’aime voyager, ouvrir les yeux sur le monde.
Cette fenêtre est une liberté, ma liberté
Depuis cette fenêtre, ma perception des choses se modifiait progressivement. Il m’était impossible de ne pas rêver devant pareille splendeur.
Si je devais choisir, je prendrais la pluie, le vent et les nuages à la chaleur, le soleil et une douce brise d’été
Une fenêtre avec des rideaux verdâtres ou il semble que personne n’habite mais pourtant chaque jour à la même heure, une silhouette passe.
Enrobée de rosée matinale une odeur de pain chaud me vint aux narines, elle venait sans doute de la boulangerie
Parmi cette épaisse foule enivrante
Ils ne m’entendent pas, ils sont pressés, ils ne forment qu’un
Quelles sont tes passions ?Es-tu passion ?
Elle était amoureuse, non pas d’une personne mais d’une ombre lointaine derrière un rideau
Ce duo de tissu pendu se caressait, se laissait danser, s’éloignait, puis s’emmêlait comme pour se retrouver.
Devant mes yeux se présenta un magnifique coucher de soleil avec une robe crépusculaire
Le ciel se couche dans cette soirée d’été
Le soir la fenêtre s’anime, on pourrait croire qu’elle prend vie
Et voilà que je me réveille debout.
Par cette fenêtre, j’apercevais chaque jour, un long chemin vers l’avenir, avec parfois des obstacles et au loin un vide
Je me suis perdu une éternité dans l’instant ou mon regard a traversé cette fenêtre.
Moi je vois au-delà de l’horizon que j’ai toujours connu, je vois la liberté, je vois le rêve.
D’après toi quelle est l’émotion la plus fausse et la plus vraie ?
Mes pensées m’emmènent autre part pour fuir ce bruit, le ciel s’ouvre à moi, le soleil ardent illuminant doucement la clairière, et ses brins de verdure que la brise faisait frémir et onduler
Je sentais le vent caresser mon visage, balayer mes cheveux et apporter l’air chaud de l’Espagne
Un feu vorace qui embrase le ciel du soir de rouge, de jaune et de noir
Le paysage derrière la fenêtre paraissait presque être un tableau.
J’aime l’art qui vient nous surprendre dans notre quotidien, là où on l’attend le moins
Quelle musique écoutes-tu ?
Une symphonie en feu majeur
J’attends impatiemment ta réponse
Les élèves de 1ere L 1