C’était la première fois que je voyais le mur des noms. Notre professeur nous en avait parlé en nous détaillant le programme que nous allions effectuer lors de notre journée à Paris le 24 janvier.
Nous sommes entrés dans le Mémorial de la Shoah.
D’abord, pendant quelques secondes peut être, je ne les ai pas reconnu. Puis j’ai réalisé qu’ils étaient là, ces grands murs de marbre. J’avançais alors dans le passage qu’ils formaient.
Je découvrais les noms gravés dans la pierre, froidement classés par ordre alphabétique et par année de déportation. J’ai rapidement la sensation d’être étouffée, écrasée par ces murs si épais et ses noms si nombreux.
Sur ce mur des noms, nous cherchons les membres de la famille Meyer, que nous étudions dans le cadre du projet Mémoire. Je cherche du doigt Erich et Robert. Il y en a plusieurs mais c’est par leur année de déportation que je les reconnais. Ils ont été arrêtés à La Tour d’Aigues en août 1942 et déportés a Auschwitz peu après via Les Milles et Drancy.
Ils sont bien là... Le mur des noms va au de là de nos cours d’histoire, et nous sommes froidement frappés par la dureté de la réalité.
TL1. Louise Harvey
"Classés par l’année de leur déportation, j’avais sous les yeux une représentation percutante de l’atrocité nazie. cette fois-ci, impossible d’y échapper : ces noms évoquaient directement les individus victimes de la Shoah."
TL1. Ida Fermaud
" Tous ces noms.. Tous ces noms à l’entrée du Mémorial... des milliers et des milliers... Chacun de ces noms a apparetnu à une personne."
TL1. Valentin Lucas