Rosa Candida est un roman islandais de l’auteur Audur Ava Olasfdottir. L’idée de l’œuvre est innovante et amène à la curiosité du côté du lecteur qui garde facilement en tête l’histoire, peu commune. En effet, ce roman illustre la passion d’un jeune homme pour les roses rare. Avec l’aide de sa mère il a appris à les côtoyer, s’en occuper avec amour. La nature est pour lui, sa deuxième mère. Un jour, il est appelé à travailler pour un monastère, dans un pays qu’on ignore où des roses d’une espère rare sont amenés à disparaître. A première vue, l’histoire a l’air passionnante, on s’imagine déjà partir à l’aventure avec le héros. Le lecteur se glisserait dans son sac à dos, admirerait par une petite ouverture les paysages, la découverte de ce pays inconnu, le monastère et ses roses dans le jardin en pleine déclinaison. Malheureusement pour nous, notre personnage principal n’arrive au monastère qu’aux environs de la page 150 en sachant que le roman en compte 300.
L’histoire met donc un certain temps à commencer réellement. Ensuite, les chemins qu’il parcoure sont à peine décrits, les paysages n’ont pas été invités à participer au roman, il en est de même pour le pays dans lequel il arrive, qui reste une tâche noire jusqu’à la fin de l’œuvre. De plus on aura très peu le plaisir de rencontrer le jardin et les roses du monastère, l’auteur nous les enlève des yeux
et finalement les évoquent à peine. Aucuns détails, ni aucunes explications précises ne sont données concernant son travail de jardinier, seule sa vie privée constitue l’intrigue fort palpitante !
Des pages et des pages sont centrées sur le sexe, notre pauvre héros se pose beaucoup de questions qui font avancer le roman ! De quoi nous tenir éveillés et intéressés ! La mort de la mère est racontée d’une manière banale comme quelque chose qui arrive et qui repars, aucunes larmes viennent gonfler nos yeux, aucuns éléments ne nous rend mal à l’aise ou nous choque. Ce roman est comme sans souffle, vide d’émotion, et c’est bien dommage !
Caroline Baude