L’historial de la grande guerre à Péronne
Introduction
Le vendredi 1er Avril, lors de notre voyage à Paris et en Picardie, nous (les 1°ECO 2) avons visité l’Historial de la grande guerre à Péronne dans la Somme, au cœur des lieux de combats de la bataille de la Somme de 1916 qui fit beaucoup de plus de morts, 1 million, que la bataille de Verdun. L’Historial de la Grande Guerre à Péronne a été construit dans les ruines d’un château par l’architecte Henri Ciriani. Le musée a ouvert en 1992 afin de conserver les souvenirs de la première guerre mondiale. Ce musée ne représente pas seulement les aspects militaires, le front mais aussi « l’arrière ». L’architecture intérieure et la muséographie choisie illustrent à la fois la vie sur le front et à l’arrière. Les armes et les équipements milliaires sont répartis au centre des salles, posés à même le sol, dans des fosses. Ils témoignent de la souffrance commune des combattants. Les civils, tous « mobilisés » par l’effort de guerre, sont évoqués dans les vitrines murales divisées en trois parties respectivement consacrées à l’Allemagne, à la France et au Royaume-Uni. Nous avons pu y découvrir l’importance des civils, en particulier des femmes dans la guerre, mais aussi la propagande et l’économie de guerre. Nous allons faire un résumé de chacune de ces trois parties. La première sur les femmes et l’effort de guerre, la seconde sur l’économie de guerre et la dernière sur la propagande
Analyse d’une affiche britannique :
Cette affiche britannique « for everyfighter a womanworker » appelle à la mobilisation des femmes de manière à ce qu’il y ait pour chaque combattant une femme au travail. Nous pouvons voir que les femmes portent des uniformes militaires, elles tiennent des outils sur leurs épaules comme les hommes à l’armée, on peut constater que leur tenue ressemble à celle des hommes et que leur soutien dans la guerre est essentiel. On fait donc appel aux femmes car il faut toujours plus d’armes au combat pour les hommes. La formule en bas de l’affiche (« back own second line of défense » = « rejoignez notre deuxième ligne de défense ») emprunte au langage militaire. La guerre rapproche la situation des femmes de celles des hommes. Cette affiche le montre : seuls les visages et les chevelures permettent de voir qu’il s’agit de femmes habillées en uniforme et coiffées d’un chapeau. Leur allure s’apparente à celle d’un soldat.
L’argent emprunté servira à l’achat ou à la fabrication de matériel d’armement.
L’économie, et en particulier l’industrie est entièrement tournée vers les productions liées à l’armement et à l’équipement des soldats : des obus, des canons, des chaussures militaires, des tenues de camouflage
La propagande peut aussi servir à diaboliser l’adversaire comme le montre une affiche d’emprunt américain « liberty bonds »
Ici dans cette affiche le soldat Allemand est assimilé à un barbare par les objets, fusil et poignard, par les couleurs, rouge vert et gris, par le texte et son attitude violente et assassine
Charlotte Gauthier et Mélanie Réal 1°ECO 2